Tout a commencé par une demande particulière, il fallait sublimer la photo d’une danseuse en position statique pour une affiche. Cette photo devait être à la fois diabolique et féérique. J’ai donc choisi de pousser à l’extrême les retouches pour créer des images surréalistes. Le thème “Diabolique et Féérique” m’a vraiment inspiré tant au niveau de la colorimétrie que dans le type de calque et des outils à utiliser dans Photoshop.
Cette image a été finalement sélectionnée. Par la suite, j’ai été approché par d’autres écoles et artistes, j’ai aussi pris l’initiative de créer d’autres images toujours avec l’accord des artistes.
Cette Image a été sélectionné par l’école, elle sera utilisée en 2024. Avec l’expérience, j’ai retravaillé l’effet de mouvement qui ne me convenait pas. Par la suite, sur d’autres projets, j’ai pu améliorer mes techniques, je vais créer un mouvement fantomatique derrière la danseuse. Cette première image a nécessité 5h de Post-production sous Photoshop, elle comporte pas moins de 30 calques et fait plus de 1Go. J’ai utilisé un 50mm à f/2.8 et 3 flashs godox déportés. Taille de la photo : 6720 × 4480.
J’ai utilisé un temps de déclenchement plus long pour figer le cercle de magnésie. Pour ce montage, j’ai créé un fond numérique avec un soleil couchant, ajouté des oiseaux en arrière-plan et divers calques de réglage. La photo originale ayant une symétrie verticale, j’ai décidé d’utiliser qu’une moitié de mon fond numérique, de le dupliquer et de l’inverser verticalement pour recréer sa 2e moitié mais inversé et donc de renforcer la symétrie globale de l’image.
Pour ces peintures numériques, j’ai utilisé une scène d’un gala de danse. La post-production c’est déroulée en plusieurs phase, tout d’abord il a fallu épurer et nettoyer la photo. Sans m’attarder sur les détails de tous les calques Photoshop, j’ai voulu ensuite “réchauffer” l’image en utilisant une teinte dominante rosée pour souligner le thème “fée”. Ensuite pour donner plus de contraste, je choisi une couleur complémentaire bleutée pour les bustiers. Pour l’arrière-plan j’ai ajouté un éclairage avec des « spots » cela permet de diriger l’œil vers le centre de la photo. La “ghost fairy” a été créé en partant d’une photo où l’artiste se fait portée. Un travail de désaturation, de montage et de retouche divers a permis de dynamiser la montée irréalise de la fée. la première version, la « ghost fairy » semble « protéger » les fées avec les trainées extérieures. La 2e version est plus léger, les fées invitent la « ghost fairy ».
Pour cette version peinture numérique, j’ai inversé la luminosité de l’artiste, recréé un éclairage artificiel. J’ai créé 2 groupes de calque, l’un avec l’arrière-plan et l’autre avec l’artiste et la nuée. Les 2 groupes ont été traité avec une colorimétrie, des pinceaux et des traitements différents.
Une peinture numérique qui est maintenant exposée à l’école
Ce projet personnel n’est pas entièrement satisfaisant. Il faut retoucher l’ambiance des calques pour rendre l’ensemble plus fluides. l’équilibre des contrastes et des gradients sont compliqué à gérer (je n’utilise jamais d’IA).